Ce que j’aurais aimé savoir avant de voyager au Nicaragua
- Damien cornier
- 30 juin
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 oct.
Le Nicaragua est un pays étonnant, chaleureux, et encore largement préservé du tourisme de masse. Mais comme pour tout voyage, il y a des petits détails qu’on ne découvre qu’une fois sur place. Dans cet article, je vous liste les six choses que j’aurais aimé savoir avant de partir, pour mieux profiter du séjour dès le départ.

1. Ne pas s'inquiéter, vous trouverez tout ce qu’il faut sur place
Pas besoin de surcharger votre sac de produits introuvables ou de tout anticiper dans les moindres détails. On trouve tous les essentiels au Nicaragua : pharmacie, savon, dentifrice, crème solaire, chargeur, vêtements légers… tout est là, et souvent à des prix plus abordables qu’en Europe. Alors, à part votre équipement photo, maillot de bain et un bon guide (celui qu’on prépare ensemble, par exemple), vous pouvez voyager léger.
Lieux à Managua pour trouver tout ce qu’il vous faut :
MetroCentro : centre commercial avec tous les magasins à l’occidentale
Mercado Roberto Huembes : pour l’artisanat et les souvenirs
ChinaMall : pour tous types de gadgets, chargeurs, batteries externes…
2. Dollars, córdobas et argent liquide : comment ça marche
Les deux monnaies circulent ici : le córdoba (C$) est la monnaie officielle, mais le dollar américain est largement accepté, surtout dans les zones touristiques. En général, vous payer en dollars pour les hôtels, les activités ou les restos un peu “expat”. Mais pour les petits achats du quotidien (bus, marché, repas locaux…), il vaut mieux avoir des córdobas en poche.
Un conseil : évitez de changer votre argent à l’aéroport. Je vous conseille de retirer directement à un distributeur. Distributeurs fiables : BAC, BANPRO, LAFISE.
Je peux vous aider à organiser votre arrivée avec un service de chauffeur privé qui vous amènera directement dans une banque de confiance.
De manière générale, pensez toujours à avoir du liquide sur vous, car peu d’endroits acceptent la carte bancaire.
3. Les trajets prennent toujours plus de temps qu’on ne le pense
Sur la carte, tout paraît proche. Mais selon mon expérience, le temps de trajet au Nicaragua est souvent sous-estimé. Un trajet annoncé à 2 h peut en prendre 4. Alors, il vaut mieux ne pas trop charger tes journées et garder de la marge. C’est aussi ça, le rythme nica : un peu imprévisible, mais toujours vivant.
Pour moi, c’est très simple, surtout si vous voyagez en bus :
Petit trajet → prévoir la demi-journée (ex : Granada - Ometepe)
Grand trajet → prévoir la journée entière (ex : El Transito - Popoyo)
4. Le niveau d’anglais est limité
Si vous ne parlez pas espagnol, pas de panique. Vous ne serez pas perdu pour autant. Beaucoup de voyageurs s’en sortent avec quelques mots, des gestes et un sourire. L’anglais est très peu parlé en dehors des grandes villes et des zones touristiques, mais c’est aussi ce qui rend l’expérience plus authentique ! Quand vous vous retrouvez seul au milieu de la vie locale, c’est là que commence l'aventure.
Apprendre quelques phrases de base en espagnol peut vraiment faire la différence, surtout pour interagir avec les habitants. Et croyez moi ils apprécieront toujours l’effort, même si vous vous trompez de mot.
Vous pouvez d’ailleurs profiter de votre séjour au Nicaragua pour concilier vie locale et apprentissage de l’espagnol. Il existe de nombreuses formules chez l’habitant, pour quelques jours ou plus, afin d’apprendre ou de perfectionner ton espagnol. Contactez moi directement pour plus d’informations à ce sujet.
5. Le wifi n’est pas toujours fiable
Dans certaines régions, surtout en campagne ou sur la côte, le wifi est lent ou inexistant. Voyager ici, c’est souvent l'occasion de déconnecter pour de vrai.
Si vous travaillez en ligne, pensez à organiser vos moments de travail dans les villes où la connexion est plus stable (León, Granada, Estelí, Matagalpa…).
Bon à savoir : je vous conseille vraiment d’acheter une carte SIM locale pour disposer d’une bonne connexion. Les deux opérateurs principaux sont :
CLARO : fonctionne bien dans le nord et le centre du pays (de Managua à Estelí)
TIGO : parfait pour le sud, de Managua à San Juan del Sur
6. Il n’y a pas que le sud du Nicaragua à visiter
Beaucoup d’itinéraires touristiques se limitent à Granada, San Juan del Sur ou Ometepe. Et même si ces lieux sont intéressants, le nord du pays mérite largement le détour. C’est là qu’on découvre un Nicaragua plus rural, plus vert, souvent plus authentique.
De la réserve de Miraflor aux montagnes de Matagalpa, en passant par le canyon de Somoto ou les forêts de Peñas Blancas, le nord offre des paysages magnifiques, des températures plus fraîches et une vraie sensation d’évasion. Et surtout, beaucoup moins de touristes. Parfait pour ceux qui cherchent une immersion plus profonde.
En résumé
Le Nicaragua n’est pas un pays qu’on survole. Il se découvre lentement, en acceptant de se laisser surprendre, parfois bousculer, souvent émerveiller. Ces quelques points ne sont pas des “freins”, mais plutôt des clés pour mieux comprendre le rythme nica et profiter pleinement du voyage.
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